La région Bourgogne Franche-Comté vient de valider le financement de tests salivaires afin de dépister la consommation de cancoillotte à l’ail chez les lycéens. Une mesure qui fait polémique auprès des chefs d’établissements.
La région Bourgogne Franche-Comté a voté cette semaine le financement de tests salivaires dans les lycées bourguignons et francs-comtois afin d’y dépister la consommation de cancoillotte à l’ail chez les lycéens.
9 consommateurs sur 10 resteront célibataires
Cette décision inquiète les chefs d’établissements francs-comtois qui jugent ce dépistage inadéquat et injuste. Pour Jeanne-Karine Dugras, secrétaire général du syndicat des chefs d’établissements de Franche-Comté (SNCEFC), cette mesure ne s’attaque qu’à la moitié du problème. « On sait très bien que la consommation de cancoillotte à l’ail, lorsqu’elle devient quotidienne dès l’adolescence, déterminera chez 9 consommateurs sur 10 une future vie de célibataire et d’importantes difficultés d’insertion dans la vie professionnelle. Mais la consommation d’Époisses provoque des phénomènes de dépendances similaires et les conséquences sur la vie sociale sont analogues. Or les tests salivaires ne cibleront que la cancoillotte à l’ail. On a vraiment l’impression que les Francs-Comtois sont une fois de plus pointés du doigt ! »
Jean-Marc Mignardeau, secrétaire général du syndicat des chefs d’établissement de Bourgogne (SNCEB) réfute en bloc les arguments de son homologue comtoise. « Chez nous, on n’a aucun souci avec l’Époisses. On en sert même à la cantine. On n’a jamais vu des consommateurs d’Époisses devenir tueurs en séries ou partir pour le jihad ou encore remporter The Voice. Hélas ! on ne peut pas en dire autant des consommateurs de cancoillotte à l’ail. Il faut vraiment que les gougnafiers de Franche-Comté arrêtent avec leur paranoïa et relèvent courageusement leurs manches pour lutter contre ce fléau [la cancoillotte à l’ail] qui fait tant de ravages chez les jeunes. »
Pour en savoir plus :
Saisie record de cancoillotte en Bourgogne : 1,2 tonne sur l’autoroute A6
La rédaction
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