Ce mardi matin en préparant le petit déjeuner, une habitante de Baume-les-Dames (Doubs) a fait une bien macabre découverte.
Ayant terminé son stock de biscottes, Christelle Morice − habitante de Baume-les-Dames (Doubs) − décide ce matin-là de faire griller quelques tranches du pain de la veille. Elle descend alors à la cave car c’est là qu’elle conserve les affaires de son mari, Laurent, depuis que ce dernier a soudainement quitté le domicile conjugal quatre ans plus tôt, sans laisser le moindre mot d’explication et en n’emportant avec lui que ses pantoufles.
De la cave, Christelle Morice remonte un grille-pain. Elle le branche et tente d’y insérer deux tranches de baguette. En vain : quelque chose semble être coincée dans l’appareil. Mme Morice regarde alors à l’intérieur à la lumière d’une lampe de poche. Ce qu’elle y découvre la laisse sans voix.
« J’ai tout de suite reconnu les pantoufles de Laurent », sanglote Christelle Morice, encore très choquée, « et j’ai vite compris qu’il y avait beaucoup plus que ça dans le grille-pain, alors j’ai hurlé ».
Alertés par le voisinage, les gendarmes sont rapidement arrivés sur place, suivis par les pompiers de Baume-les-Dames. Hélas, ces derniers n’ont rien pu faire. Pour Laurent Morice, il était déjà trop tard.
Les premières conclusions ont d’ores et déjà permis de reconstituer le fil des événements de cette dramatique matinée d’avril 2011.
« Une tranche de pain aurait pivoté avant de glisser tout au fond du grille-pain. M.Morice a d’abord débranché l’appareil puis à l’aide de ses doigts, il a tenté de la récupérer. N’y parvenant pas, il y a introduit la main, le bras puis la tête pour tenter de mieux voir. De fil en aiguille, l’intégralité de son corps s’est retrouvé à l’intérieur du grille-pain. Piégé, il n’est jamais parvenu à s’en extraire », a expliqué le procureur de la République avant de préciser que les cris de M.Morice avaient sans doute été étouffés par les parois du grille-pain, et que le malheureux était mort de déshydratation après s’être nourri de miettes de pain durant une dizaine de jours.
Déjà en janvier 2006, un drame similaire avait eu lieu à Baume-les-Dames lorsqu’une femme d’une cinquantaine d’années était morte après avoir voulu se réchauffer à l’intérieur de son four à micro-ondes.
La rédaction