Le petit Nolan ne le réalise pas encore, mais son extraordinaire naissance lui permettra de bénéficier gratuitement, à la fin de sa vie, d’obsèques entièrement gratuites.
Besançon. Le 29 juin dernier, Jessica Martonin, stationne sa Clio sur le parking des Pompes funèbres Mornet – une entreprise bisontine sise dans le quartier des Chaprais – afin d’aller acheter une baguette de pain à la boulangerie voisine. Enceinte de 8 mois, Jessica ne se doute pas qu’elle est sur le point de mettre au monde son premier enfant en ce lieu pour le moins insolite.
De violentes contractions. De retour à son véhicule, Jessica Martonin ressent soudainement qu’elle vient de perdre les eaux. Paniquée et aux prises avec de violentes contractions, elle s’appuie contre sa Clio, incapable de réagir. Apercevant la malheureuse, deux employés de l’entreprise funéraire comprennent immédiatement la situation et accourent sur le parking. L’un d’eux prévient les secours pendant que l’autre accompagne Jessica à l’intérieur de l’entreprise. « On lui a donné à boire et on l’a aidée à s’étendre sur des coussins de garniture qu’on a sortis d’un cercueil d’exposition », témoigne l’un des employés.
Une naissance en 15 minutes. Le SAMU arrive quelques minutes plus tard et prend immédiatement en charge Jessica. L’accouchement se déroule sur place et sans difficulté, en une quinzaine de minutes à peine. Le bébé – un petit garçon de 3,400 kg – naît sous les applaudissements de l’ensemble des employés des pompes funèbres Mornet. Prénommé Nolan, ce beau bébé de 3,4 kilos se porte parfaitement bien.
Un contrat obsèques gratuit. Les naissances sont rares au sein des entreprises de pompes funèbres. C’est pourquoi l’entreprise Mornet a décidé, en guise de cadeau de naissance, d’offrir à Nolan un contrat obsèques gratuit. Cette offre, dont Nolan ne pourra bénéficier qu’une seule fois dans sa vie, comprend le cercueil, la présentation du défunt, la cérémonie et l’inhumation, ou au choix, la crémation.
Espérons toutefois que le petit Nolan saura se montrer patient et profiter le plus tard possible de ce beau geste commercial.
La rédaction
L’histoire ne dit pas si les eaux perdues ont rejoint le Doubs….