Jura. Deux hommes ont été dévorés par une meute d’escargots de Bourgogne dans une forêt proche de Champagnole, alors qu’ils suivaient vraisemblablement la trace de plusieurs moustiques tigres. Les individus ayant été démembrés suite à l’attaque, un doute demeure quant à leur nombre exact.
Toutefois, selon la gendarmerie, il ne fait aucun doute que les hommes qui se sont introduits dans la forêt étaient bien venus braconner le moustique tigre. « Ils étaient armés, notamment, de fusils puissants avec des silencieux, d’une machette, de pinces coupantes et de provisions pour plusieurs jours », a détaillé le commandant Zergignac. Soit l’équipement habituel pour des braconniers qui veulent abattre des moustiques tigres afin de s’emparer de leur fourrure.
Des escargots devenus carnivores par effet de mode
Les nombreuses traces baveuses retrouvées à proximité des restes humains laissent supposer que les braconniers se sont retrouvés encerclés par plusieurs dizaines d’escargots de Bourgogne dont le comportement agressif interroge. Selon Jeanne Coquillard – chercheuse au CNRS spécialisée dans l’étude comportementale des bêtes à cornes, « l’attitude des escargots de Bourgogne, animaux réputés placides et totalement végétariens, semble avoir récemment évolué ». En cause, une tendance très à la mode au sein de la communauté gastéropode CSP++ depuis déjà quelques années : « les escargots sont de plus en plus nombreux à faire le choix de se nourrir exclusivement de viande et à ne plus consommer le moindre produit issu des végétaux ou de leur exploitation. »
Ce n’est pas la première fois qu’un incident de la sorte implique des braconniers dans la région. En 2014, à proximité de Besançon, un braconnier avait été sauvé in extremis par l’intervention des gendarmes alors qu’il s’apprêtait à finir dans l’estomac d’un impressionnant parasaurolophus.
La rédaction
Crédits image : Jürgen Schoner / Creative Commons
Voilà ce qui arrive lorsqu’on est un Suisse qui se croit tout permis et qu’on s’attaque à notre beau pays !
Erreur: il ne s’agissait pas d’escargots, mais d’egnes sauvages identifiées grace aux empreintes de morsures.
C’est l’hélix, hélas !
Surtout que cela doit être affreux de mourir lentement
@Anthony balsey : C’est en effet un terme affreux, dites !!!