Ce nouveau mode de déplacement piétonnier pourrait devenir obligatoire d’ici un an ou deux dans certains axes très fréquentés par les piétons : la Grande rue et la rue des Granges pourraient être les premières concernées.
Besançon. De nouveaux panneaux bleus sont apparus cette semaine en différents endroits du centre-ville. On y voit un piéton porter un autre piéton, le tout accompagné de ce mot nouveau : « copiétonnage ». Derrière ce néologisme et ce visuel suprenant se cache une idée ambitieuse de la ville : mettre en place une sorte de « covoiturage piétonnier ».
« Nous désirons responsabiliser les piétons en les incitant à se déplacer par deux ; l’un des deux portant l’autre », explique Laurette Jeanningros – adjointe bisontine à l’intégration des piétons en milieu urbain.
Un mode de déplacement qui pourrait devenir obligatoire d’ici un ou deux ans
Le premier objectif avancé par la ville est d’ordre budgétaire : il s’agit de diviser par deux le coût de la réfection des trottoirs. « Une charge financière très importante qui pèse injustement sur l’ensemble des contribuables alors qu’elle ne profite qu’aux seuls piétons », explique Mme Jeanningros qui insiste sur le second volet de cet ambitieux projet : améliorer le vivre-ensemble dans le centre-ville de Besançon. « Le copiétonnage limitera une densification piétonnière trop importante qui est source de plaintes récurrentes de la part des automobilistes pour qui la circulation dans les rues piétonnes est devenue un véritable calvaire. »
Dans un premier temps, les piétons bisontins seront simplement encouragés à adopter le copiétonnage. Mais ce mode de déplacement pourrait devenir obligatoire d’ici un an ou deux dans un certain nombre d’axes très fréquentés par les piétons : la Grande rue et la rue des Granges pourraient être les premières concernées…
La rédaction
Pour vous faire porter par un co-piéton, il vous suffit de télécharger sur votre smartphone l’application « walk-bobo » qui vous indiquera où se situe le co-piéton le plus proche.
Excellent comme toujours !
À quand le cocyclage !
Inspiré du phénomène de supraconductivité. Les piétons réalisent ainsi ce qu’on nom des « paires de Cooper », qui peuvent progresser sans plus aucune résistance.