Sitôt posé, aussitôt reparti : l’hélicoptère de François Hollande atterrit par erreur à Besançon

Besançon. Grosse surprise ce samedi matin pour les habitants du quartier de Bregille. Il est 8h45 lorsqu’un hélicoptère Super Puma de l’Armée de l’Air effectue plusieurs cercles au-dessus de la colline avant de se poser sur l’esplanade jouxtant le fort de Bregille.

Les quelques curieux présents sur place, rapidement rejoints par des riverains intrigués, assistent alors à une scène improbable. Une dizaine de personnes sortent de l’hélicoptère : plusieurs officiers et quelques civils en costumes. Apparait alors une silhouette caractéristique immédiatement reconnue par Jean-Michel Roubion – un habitant du quartier présent sur place : « C’était François Hollande ! Il a discuté avec deux militaires pendant un moment. Quand il a vu qu’on était là, il nous a fait un signe de la main. Puis ils sont tous remontés dans l’hélicoptère avant de redécoller. »

Besançon, Brégançon

Mais pour quelle raison l’hélicoptère présidentiel s’est-il posé à Besançon ce samedi matin ? Et pourquoi en est-il reparti presqu’aussitôt ? Sur l’agenda élyséen, aucune trace de ce déplacement. Nous avons donc contacté les services de la Présidence de la République qui, visiblement embarrassés et après avoir d’abord refusé de nous fournir la moindre explication, nous ont finalement rappelés pour nous raconter l’insolite anecdote que voici : après une semaine particulièrement chargée et éprouvante, François Hollande a décidé de s’accorder un court week-end de repos au fort de Bregançon (Var). C’est le pilote du Super Puma − récemment affecté à ce poste sensible − qui a commis l’incroyable bourde en préparant son plan de vol : confondre le fort de Brégançon avec un fort de… Besançon.

Au final cet événement n’aura duré qu’un petit quart d’heure mais l’anecdote a rapidement fait le tour de la ville. Le plus malheureux dans cette affaire aura sans doute été notre bon maire qui, rapidement alerté de la présence du chef de l’État, s’est empressé d’aller l’accueillir. Hélas, faute de voiture disponible, c’est sur un vélo à assistance électrique de la ville qu’il lui a fallu gravir la colline de Bregille. À son arrivée sur place, il n’a pu apercevoir de l’hélicoptère présidentiel qu’un point vrombissant à l’horizon prenant cette fois la bonne direction : celle de Brégançon.

La rédaction

Crédit photo : Armée de l’Air