Trop longtemps, la cité de Besançon s’est prévalue de l’appellation « vieille ville espagnole » dont son plus célèbre natif – le poète Victor Hugo – l’avait affublée naguère au détour d’un ver aussi fameux que peu inspiré.
« Ça ne pouvait plus durer », affirme Josée Prament-Sec – adjointe à la Culture de la ville de Dijon. « Si Victor Hugo voyait le jour à notre époque, il naîtrait certainement à Dijon. On n’imagine pas une seconde qu’un écrivain de sa trempe puisse délibérément naître dans une sous-préfecture reculée au fin fond de la Franche-Comté. »
S’appuyant sur ce raisonnement imparable, la Ville de Dijon a déposé la semaine dernière la marque « Vieille ville espagnole » pour couper l’herbe sous le pied de l’ancienne capitale de la Franche-Comté.
L’Office du Tourisme dijonnais commercialisera prochainement des casquettes, des tee-shirts et des taureaux en peluche estampillés « Dijon vieille ville espagnole ».
La rédaction
C’est bien normal. Et c’est pareil pour Vercingétorix : s’il devait défendre Alésia aujourd’hui, c’est en Côte d’Or qu’il irait.
Pas du tout, c’est à La Chaux-des-Crotenay qu’il se rendrait ! Même s’il est vrai que ce n’est pas bien desservi…