Les escargots de Bourgogne organiseront des opérations escargots dans toute la Bourgogne Franche-Comté ce mardi. Les axes routiers menant aux grandes villes seront principalement concernées.
La naissance de la grande région Bourgogne Franche-Comté entraîne la modification automatique de nombreuses appellations régionales. Certaines d’entre elles, fort prestigieuses, conserveront cependant leur ancien nom. C’est le cas des vins de Bourgogne qui, réputés dans le monde entier, ne pouvaient décemment devenir « vins de Bourgogne Franche-Comté ».
Toutefois, la plupart des autres produits régionaux ne dérogeront pas à la règle. C’est ainsi que le fameux escargot de Bourgogne deviendra « escargot de Bourgogne Franche-Comté » à compter du 1er janvier 2016.
Une situation qui n’est pas du goût des gastéropodes concernés et ceux-ci entendent bien le faire savoir ce mardi 15 décembre en manifestant très lentement sur les routes de la région. Des opérations escargots qui devraient principalement concerner les axes menant aux grandes villes de Bourgogne Franche-Comté.
Alors un conseil : prenez votre mal en patience jusqu’au Réveillon puis défoulez-vous sur une ou deux douzaines de manifestants.
La rédaction
Crédits image : Björn S… (Flickr) /Creative Commons
En ma qualité d’escargot de Bourgogne, je ne suis absolument pas opposé à cette proposition de nouvelle appelation, d’autant que depuis toujours on me dit: « t’es con toi ! ». C’est donc une évidence, je suis bien comtois !
Quelle perspicacité !
Et ils ont bien raison de garder leur identité. N’oublions pas que lesdits gastéropodes ont un nom trompeur (j’allais écrire trumpeur, mais c’est un autre article). Ils sont « dits » de Bourgogne mais viennent souvent de contrées plus orientales d’Europe. Alors que l’escargot de Franche-Comté, qui n’a pas d’appellation, ne se trouve que du côté des Granges-Narboz, de Pissenavache, voire des Étraches. C’est un (e) animal(e) qui a résisté à l’hiver, mais qui est sorti plus souvent, en fonction des jours de pluie. Il est donc beaucoup moins soumis au rachitisme du Bourgogne, nourri d’herbe grasse et sa capture est un sport régional (les sportifs qui le traquent sont appelés « rétiaires »).