L’inventeur du calembour « il fait doux pour un mois de novembre » est devenu millionnaire grâce aux réseaux sociaux

Un bon mot qui a permis à ce Jurassien de devenir millionnaire après avoir passé 44 ans de sa vie sans travailler.

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Jean-Marie Pernin-Goulot, octogénaire jurassien vivant dans la région de Lons-le-Saunier, se souvient parfaitement de ce dimanche pluvieux du mois de juin 1972 où sa vie à pris un tour inattendu : « Il pleuvait depuis une semaine et on était au bar avec les copains à boire notre septième tournée de Pontarlier Anis quand ça m’est venu comme ça, je sais pas trop comment… » Bref, Jean-Marie Pernin-Goulot lancera à la cantonade ce jour-là le fameux « il fait quand même doux pour un mois de novembre ! » qui fera sa gloire et sa fortune. « Les copains se roulaient par terre », se souvient l’auteur inspiré.

Conscient du fort potentiel de son calembour, l’homme l’enregistre rapidement auprès de la Société des Auteurs de Bons Mots (SABM) – organisme chargé en France de la collecte des redevances auprès des utilisateurs et diffuseurs de jeux de mots et autres calembours non encore tombés dans le domaine public. Il dépose également une centaine de déclinaisons. Bien lui en a pris : Jean-Marie Pernin-Goulot quittera, dès l’année suivante, son emploi à l’usine Bel de Lons-le-Saunier et durant 44 ans, l’homme vivra uniquement des royalties que lui rapporte son bon mot de 1972.

Aujourd’hui, M.Pernin-Goulot reconnait sans complexe avoir amassé un patrimoine de plusieurs millions d’euros. Plus étonnant : ses revenus s’accroissent de manière exponentielle depuis une dizaine d’années. « C’est grâce aux réseaux sociaux, explique-t-il. Quand quelqu’un reprend mon calembour sur Twitter ou sur Facebook, la SABM le repère ; et dans les dix jours, il reçoit la facture ! (entre 0,80 et 1 euro selon la SABM, ndlr)».

Voilà au moins un Franc-Comtois pleinement satisfait de ce printemps pluvieux.

La rédaction

Crédits image : bowie15 / 123RF

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