Besançon. Les militants du parti les Républicains ne décolèrent pas. Ils étaient une petite vingtaine ce dimanche matin à veiller au bon déroulement du premier tour de la Primaire de la droite et du centre lorsque l’alerte intrusion a été lancée. « C’est Martine, l’une de nos 23 physionomistes discrètement répartis dans la salle pour repérer les électeurs de gauche, qui a identifié l’intrus », explique Gérard Grandmerlin – président de la commission électorale spéciale de surveillance des opérations électorale de la Primaire de la Droite et du Centre dans le Doubs (CESSOEPDCD).
Martine – militante UDR puis RPR puis UMP puis les Républicains depuis bientôt cinquante ans, raconte : « Quand j’ai vu ce type douteux avec ses sandalettes et des chaussettes en laine, mon sang n’a fait qu’un tour : j’ai tout de suite reconnu un écologiste. Faut dire qu’on est plutôt habitués aux mocassins à glands. »
Ni une ni deux, les douze volontaires chargés de la sécurisation du scrutin se jettent sur l’intrus, l’assomment et le ligotent avant de le livrer à la vindicte d’une petite cinquantaine de militantes sarkozystes de plus de 50 ans ulcérées et fermement convaincues que l’individu était venu voter Juppé. Elles ne laisseront du malheureux qu’une vague trace ensanglantée sur le sol.
La rédaction
Complètement idiot. Pourquoi un écologiste devrait-il être tenu à l’écart des primaires de droite ? Un Président de droite ne serait-il pas aussi le président des écologistes ? C’est idiot, j’ai dit. Demain, vous serez tout aussi compétents pour débusquer des gens qui ne sont pas de la bonne race.
Mort de rire
A moins qu’il ne s’agisse que d’un écologiste fictif… il n’avait pas la tête de l’emploi !
Toubon !