Besançon. Le nouveau radar installé rue de Dole la semaine dernière n’entrera en fonction qu’à la fin du mois. Cet appareil imposant, présenté comme un radar de dernière génération, est déjà l’objet de nombreuses rumeurs sur les réseaux sociaux. La préfecture du Doubs a souhaité y répondre ce matin lors d’un point presse. Au nombre des rumeurs infondées : le nouveau radar ne flashera pas dans les deux sens et ne détectera pas les conducteurs équipés de leur téléphone portable au volant.
Toutefois, l’innovation majeure de ce nouveau dispositif va bien au-delà des supputations avancées sur les réseaux sociaux. Présenté comme « un concentré de technologies de pointe dans le domaine de l’intelligence artificielle appliquée à la répression des infractions routières » – ce nouveau modèle de radar automatique aura la capacité de détecter la simple intention de dépasser la limitation de vitesse autorisée.
Comprenez par là qu’un automobiliste respectant la limitation à 70km/h sur la portion concernée de la rue de Dole sera tout de même flashé s’il ne s’y conforme pas « de manière sincère ». En d’autres termes, si son intention est d’accélérer sitôt le radar dépassé, ce dernier le détectera et le conducteur indélicat sera automatiquement verbalisé.
Tout est dans le regard
Et comment s’y prend ce radar nouvelle génération pour mesurer la sincérité des conducteurs ? Tout simplement en scrutant leur regard… En quelques centièmes de seconde, le visage de chaque automobiliste est photographié et la dilatation de ses pupilles est mesurée numériquement. Des seuils de référence permettent alors de définir automatiquement le taux de sincérité de l’automobiliste et le cas échéant, de le verbaliser.
Selon la préfecture, le procédé est très efficace et impossible à prendre à défaut puisque il est capable de scanner vos pupilles à travers vos lunettes de soleil !
L’intelligence artificielle n’a décidément pas fini de nous surprendre.
La rédaction
Une question : un réglage adapté pourrait-il détecter les c@ns ? Car on sait qu’ils sont capables de tout…
C’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait !
Une condamnation n’est pas supposée survenir après une infraction ?
Oui mais le temps est une mesure variable selon la vitesse. Comme le disait Fernand Raynaud citant Blaise Pascal « La vie est misérablement courte » puis citant Albert Einstein « Plus on va vite, plus le temps est court », l’intention d’accélérer fait que l’infraction est pratiquement concomitante et que de toutes façons, la condamnation interviendra après. Donc la chronologie est respectée, de quoi se plaint-on ?
J’ai vu un reportage à la télé qui affirmait qu’il était même possible de voir que la personne avait raccroché le téléphone peu de temps avant de passer devant les radars.
Apparemment pas sur ce modèle.
C’est un peu trop facile, ce n’est pas la peine d’être un radar sophistiqué pour « détecter la simple intention de dépasser la limitation de vitesse autorisée », n’importe qui peut deviner qu’une fois le radar passé, l’automobiliste va s’empresser d’accélérer… Nul besoin de dispositif non plus pour deviner qu’un automobiliste ne va pas « complètement » marquer l’arrêt au niveau d’un STOP. Point non plus de dispositif pour deviner qu’un Président de la République récemment élu ne va pas tenir ses promesses… Ah, ben non, zut, ça ne fonctionne pas cette fois-ci !!!
Le plus fort serait un radar capable de détecter l’intention chez un automobiliste de faire l’acquisition d’un détecteur de radars, là ce serait trop fort !
Un radar à automobiliste respectant les limites de vitesse travaillerait moins et permettrait de diminuer drastiquement le coût de gestion des amendes qui deviendrait ainsi des non-amendes.
Un tel principe implique logiquement la mise en place d’une amende forfaitaire annuelle à tout détenteur de permis de conduire dont ceux qui se seront fait flasher verront le montant de leurs non-amendes déduit.
Enfin un véritable choc de simplification apte à résorber le déficit de l’État.