Cette nouvelle journée de travail non rémunérée permettrait de financer le remplacement des panneaux de signalisation ainsi que les frais de communication engagés par le gouvernement pour sensibiliser la population à la nécessité du passage aux 80 km/h sur les routes secondaires.
C’est l’une des pistes principales envisagées par le gouvernement afin de faire passer la pilule des 80 km/h : une seconde journée de solidarité pourrait être imposée aux Français dès 2019.
Rappelons que la journée de solidarité créée en 2004 consiste en une journée de travail non rémunérée s’imposant à tous les salariés ainsi qu’aux personnels de la fonction publique. Elle rapporte chaque année un peu plus de 2 milliards d’euros qui permettent de financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées.
Cette seconde journée de solidarité – qui serait mise en place pour au moins deux années – remplirait deux objectifs :
- financer le remplacement des 50.000 anciens panneaux de limitation à 90 km/h répartis le long des routes secondaires ; pour un coût évalué à 20 millions d’euros ;
- compenser le coût des frais de communication engagés par l’État afin de sensibiliser les français à la nécessité de la limitation de vitesse à 80 km/h ; pour un coût estimé à un peu plus de 1,5 milliards d’euros.
Autre avantage de cette seconde journée de solidarité : emporter l’adhésion de nos concitoyens autour de cette juste cause en les y associant par le biais d’un acte concret et symbolique : le don d’une journée de travail.
Parions qu’avec la mise en place de cette seconde journée de solidarité, les Français – jusqu’alors majoritairement opposés aux 80 km/h – sauront se mobiliser massivement en faveur de cette mesure juste et courageuse.
La rédaction
Le Ministère avance l’idée pour 2019 d’une limitation à 0 km/h comme réponse définitive aux statistiques routières qui mettent objectivement en évidence qu’il y a potentiellement un risque d’accident dès qu’un véhicule bouge… Il conviendra cependant d’étudier le coût à prévoir pour modifier à nouveau les panneaux.
Très bien, je suis d’accord. Poussons même pour n’autoriser que des vitesses négatives !!!
Tu as raison, Pill Bill, quand on roulera en marche arrière, ils nous reverseront les journées de solidarité.