Un agriculteur de 53 ans, vivant dans la région de Maîche (Doubs), attaque en justice les principaux producteurs régionaux de cancoillotte. L’homme est convaincu qu’il existe un lien de cause à effet évident entre son addiction à la cancoillotte à l’ail et son incapacité à perdre son pucelage.
Des dommages et intérêts conséquents qu’il réclame (2 millions d’euros), l’homme espère tirer un enrichissement suffisant pour compenser, au nez des femmes, une haleine repoussante qu’il impute à sa consommation intensive et irrépressible de cancoillotte à l’ail (deux gros pots par jour en moyenne) depuis une cinquantaine d’années.
Le plaignant est assisté dans sa démarche par le célèbre avocat parisien Gilbert Jean-Devant : « Mon client n’aurait pas consommé autant de cancoillotte à l’ail si les fabricants n’avaient failli à leur devoir d’information. Il était de leur responsabilité d’apposer sur leurs emballages un message avertissant le consommateur des conséquences relationnelles et affectives désastreuses que ce produit peut entraîner lorsqu’il est surconsommé. »
Le procès devrait se tenir à l’automne 2015.
La rédaction
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