Loi travail : l’esclavage des jeunes sera expérimenté dès cet été en Bourgogne Franche-Comté et en Normandie

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Alors que la fronde contre la nécessaire réforme du Code du travail prend de l’ampleur et que la pétition en ligne « Loi travail : non merci » approche le million de signatures, le gouvernement se montre déterminé dans sa lutte acharnée contre le chômage et avance de nouvelles mesures pragmatiques et courageuses. Elles ne manqueront pas, hélas ! de s’attirer les foudres pétitionnaires et manifestatoires de ceux qui s’opposent à tout mais ne proposent jamais rien.

Tel est le destin auquel semble promise la mesure innovante présentée hier par Manuel Valls : l’expérimentation de l’esclavage des jeunes à partir du 1er juillet prochain dans deux régions pilotes – la Bourgogne Franche-Comté et la Normandie.

De fait, à peine cette disposition avait-elle été annoncée que déjà, syndicalistes et militants de la gauche radicale l’étrillaient, accusant le gouvernement de dissimuler ses intentions inavouables derrière des termes acceptables. « Personne n’est dupe, a commenté le secrétaire général de la CGT. Quand le gouvernement parle d’esclavage, il joue sur les mots et évite soigneusement de nommer ce que lui et le MEDEF veulent imposer aux jeunes salariés : le travail forcé à forte compétitivité ! »

Tous ces critiques bien-pensants semblent toutefois ignorer l’essentiel : l’important pour un jeune chômeur n’est pas tant de percevoir un salaire que de s’épanouir à travers le travail qui lui conférera une vraie place dans la société. Espérons que les employeurs Bourguignons, Francs-Comtois et Normands sauront saisir cette opportunité pour insérer bien profondément les jeunes bénéficiaires de cette noble expérimentation au sein de leurs entreprises.

La rédaction

Crédits image : goodluz / 123RF

  1. Pill Bill Sénior 5 mars 2016, 23 h 14 min

    Encore une bonne initiative à saluer. Ça remettra un peu tous ces petits trous-du-cul à leur juste place, non mais hé !
    Et pis ces guignols de syndicalistes qui ne sont même pas foutus de lancer un préavis de grève, il me font rigoler ! Eux aussi, il faudrait les soigner. Je t’enverrais tout ça en Syrie moi, on verrait bien s’ils continueraient à rouspéter, ces bandes de fédés !!!

  2. Très bien ! Une mesure progressiste et moderne expérimentée en terre socialiste : quoi de plus naturel ?

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