Près de 150 kg de metton-phétamine ont été saisis à Besançon. Cette drogue de synthèse réalisée à partir du metton, constituant principal de la cancoillotte, était écoulée en Franche-Comté par un réseau de revendeurs Dijonnais actuellement sous les verrous.
Les enquêteurs de la brigade des stupéfiants viennent de mettre fin à un vaste trafic de metton-phétamine sur Besançon et sa région. Cette substance prohibée était fabriquée clandestinement dans des laboratoires situés dans les quartiers nord de Dijon avant d’être distribuée dans toute la Franche-Comté.
Il faut savoir que la metton-phétamine est une drogue de synthèse psycho-stimulante extrêmement addictive. Synthétisée principalement à partir du metton, un dérivé coagulé du lait caillé qui sert à fabriquer de la cancoillotte, elle constitue un réel problème de santé publique en Franche-Comté, du fait de la très forte dépendance qu’elle provoque auprès des consommateurs. Ses effets délétères sur la santé peuvent être dévastateurs.
Pure, la metton-phétamine se présente sous une forme solide cristalline (d’où sa dénomination de « crystal-mett ») de couleur jaune possédant une odeur très caractéristique. Elle se consomme généralement fumée dans une pipe, ou dans le boyau d’une saucisse de Morteau évidée.
Treize personnes, de la mule de passage au livreur compulsif en passant par des semi-grossistes, se trouvent actuellement sous les verrous à la prison de la Butte (Besançon). Les enquêteurs pensent avoir porté un coup fatal au réseau illégal. Les perquisitions au domicile des revendeurs dijonnais ont permis de mettre la main sur 150 kg de metton-phétamine dissimulés dans des pots de moutarde ainsi que 3 568 mètres de boyaux de saucisse de Morteau.
Selon une source policière, il resterait encore de grandes quantités de metton-phétamine destinées à la production de cancoillotte de synthèse et revendues sur le marché noir. Ce produit, aux effets psychotropes quasi-indétectables pour les consommateurs avertis, est susceptible de provoquer des effets aux conséquences imprévisibles pour le métabolisme des personnes non initiées.
La rédaction
Ah la vache ! Je comprends mieux les réactions hystériques d’amis cyclistes lorsque je leur avais ramené un pot de cancoillotte lors d’une randonnée de quelques jours entre Belfort et Epinal.
Il y avait, entre autres, un couple originaire de Hte Saône émigré économique à Strasbourg, capitale de la France extérieure, et un suisse.
Du coup, je me demande ‘il n’y aurait pas des risques de ramifications à l’étranger, certainement via Bâle où ce réseau aurait pu tenter de faire son trou à l’international.
Voilà l’explication des épidémies de metton-psychose dans la région!!