La destruction partielle de l’une des plus célèbres sculptures de France émeut le monde entier. Elle serait le fait d’activistes vegans.
Belfort. Stupeur, tristesse, incompréhension… les mots manquent pour décrire les émotions visibles ce matin sur les visages – innombrables – des Belfortaines et des Belfortains accourus dès l’aube au pied de « leur » lion. Cette statue monumentale – œuvre d’Auguste Bartholdi – que tous considéraient, hier encore, comme l’emblème séculaire de la ville de Belfort ; cette statue-là n’est plus. Le lion est mort ce soir, ou plus précisément cette nuit, sous les coups de masses de vandales imbéciles. De l’animal massif et majestueux ne reste plus que le bas du corps. La gueule rugissante, la crinière splendide et le regard fier ne sont plus que gravats.
« Un symbole humiliant de la tyrannie carnivore »
D’après les premières constatations, les faits se seraient déroulés entre 2h et 5h du matin. Aucun témoin ne s’est pour l’instant manifesté (les Belfortains se couchent habituellement dès le crépuscule, soit aux alentours de 17 heures en mars dans cette région située très à l’est de la France).
Mais si l’on ne connaît pas encore l’identité des vandales, on en sait déjà beaucoup sur leurs intentions. Une lettre de revendication a en effet été retrouvée sur place. Elle est signée d’un mystérieux groupe jusque-là inconnu qui s’autoproclame « activiste vegan ». Dans leur lettre, ces extrémistes de la pensée végétaliste expliquent s’en être pris à l’immense lion de pierre afin de « mettre à bas un symbole humiliant de la tyrannie carnivore ».
Rapidement condamné par de nombreuses personnalités comme Emmanuel Macron, Donald Trump et Patrick Bruel ; cet odieux attentat a provoqué une onde de choc qui dépasse désormais largement les limites de la cité belfortaine.
Gageons que ce geste imbécile ne restera pas impuni et que l’enquête en cours mènera rapidement à l’interpellation des auteurs de ces faits inqualifiables.
La rédaction